La deuxième vague de la pandémie du Covid-19 a créé une panique dans le gouvernorat de Médenine, parce que rares sont les familles qui n’ont pas de proches vivant en Europe, et surtout en France. Elles sont doublement stressées après ce dernier attentat commis à Nice par un Tunisien.
Comme partout en Tunisie, la situation est embarrassante, et pour preuve, les dernières mesures prises par les parties concernées, selon le Dr Zeid El-Anz, adjoint à la direction régionale de la santé de Médenine, qui ajoute que les résultats des 66 prélèvements de tout le gouvernorat sont les suivants: 14 cas positifs répartis comme suit : Ben Guerdane 7, Médenine Sud 3, Houmt-Souk 3, Zarzis 1; en plus de 2 décès, un homme à Médenine et une femme à Ben Guerdane, il y a deux ou trois jours et 17 guérisons.
C’est le nombre assez élevé de cas positifs qui a semé la panique à Ben Guerdane. Et sans hésitation, ni perte de temps, des activistes, des associations humanitaires, des municipalités et des bénévoles ont pris d’assaut toute la ville dans l’espoir d’éradiquer ce virus.
Une campagne de grande envergure a été affectée pour désinfecter les administrations, les institutions financières et scolaires, les places publiques et même les devantures des magasins. Tout cela, sans compter la campagne qui a duré quelques jours au poste frontalier de Ras Jdir, sous l’œil vigilant du responsable de ce point de passage, là où tous les locaux des forces de sécurité, douane et Office des Tunisiens à l’étranger (OTE) ont été désinfectés et badigeonnés. L’infrastructure de la place a été entretenue et embellie également.
A Zarzis, l’hôpital ne dispose pas des équipements nécessaires et suffisants pour rassurer les citoyens. Certaines associations humanitaires résidant en France font de leur mieux et envoient de temps à autre des aides, en dons et en nature, en plus d’une cellule de crise mise en place et qui suit la situation de près, mais ça ne suffit toujours pas. Pour tout dire, les mesures de précaution sanitaire devraient être respectées pour sauver sa vie et celle des autres.